TYO : Présentation

Publié le par compagnie du pain d'orge


«Sous tes ailes de chauve-souris, je me sens à l'abri »


C'est un texte qu'Eric Herbette avait d'abord écrit pour le théâtre. L'univers féerique, poétique, le travail sur le langage avaient en son temps séduit François Bou. C'est à son envie, son profond désir que la Compagnie a voulu répondre.
Il s'agit d'un conte initiatique qui a pour environnement le minéral dans sa globalité.
Tyo est abandonné par sa mère qui ne peut le nourrir. Il est recueilli par Tatsi, une brave femme. Pendant la nuit, Tyo rêve de sa mère, si fort, qu'une étoile filante en illumine le ciel…
Au matin, tout le monde est en effervescence. Le roi a promis que celui qui lui rapporterait l'étoile filante épouserait sa fille. Tyo décide de partir à la recherche de l'astre. Tatsi tente de le retenir. Mais La Clef de Voûte de la maison l'en dissuade. Tyo rencontre alors Sous-Terre qui l'aidera, puis Célestin le Montreur de Pierres qui voudra l'exploiter. Heureusement il s'échappe des griffes de ce bonimenteur et retrouve Sous-Terre, là, les Feux follets dans leur illogique logique le guideront jusqu'à la Buveuse de Pierres. Ce monstre qui suce la mémoire, réduit les pierres en eau, dont le regard vous pétrifie, dort. Tyo s'en approche et réussit à collecter les éclats de l'étoile filante prisonniers dans sa chevelure. Sous-Terre, pour le protéger, l'emmène dans les airs (où ils croisent la planète solitude, la planète poème, la cheville de la nuit) au château du Roi. Le Roi n'est que la figure inversée de Sous-terre. Le Roi s'empare de l'étoile, sous des prétextes fallacieux ne donne pas de récompense et se débarrasse de Tyo par "Le trou qui emmène n'importe où".
Tyo, désespéré, rencontre la Géomètre de Nuit qui n'a qu'une seule pensée, celle de dresser la carte de la nuit… Tyo, désespéré souhaite que la Buveuse de Pierres vienne l'emporter… Mais pendant ce temps, dans le château, tout s'est mis à s'éroder, à devenir du sable. Le Roi rattrape Tyo et lui donne sa récompense. Tyo repart et rencontre Le Pousseur d'Etoiles, homme qui a toujours la tête en arrière, des danseuses étoile prennent naissance sur son front. Il lui indique que de l'autre côté du fleuve, sa mère y est. Tyo ne la voit pas. Le Pousseur d'Etoiles lui demande de jeter à l'eau les pièces d'or que le Roi lui a données. Tyo hésite, il a peur… Enfin Tyo se décide… Des rochers apparaissent, il traverse le fleuve… Là, sa mère, est ensevelie sous un tas de pierres. La lente mort de la mémoire a commencé son œuvre. Tyo se met à chanter la chanson que tous les deux avait l'habitude de chantonner : "Parapluie cui-cui parapluie, sous tes ailes de chauve-souris, je me sens à l'abri, jamais je ne m'ennuie…" Lentement la mère revient à elle, doucement ils se mettent à chanter… Et c'est ainsi comme le dit La Clef de Voûte que Tyo et sa mère donnèrent vie au plus jour qu'il soit : "Le jour des retrouvailles".
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article